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La modalisation : marques de la subjectivité :

I) La modalisation : marques de la subjectivité :
La présence de l’émetteur dans son énoncé ne se voit pas qu’à la présence des pronoms liés à cet émetteur (je, nous, mon, notre...). En effet, l’émetteur peut aussi manifester sa subjectivité, en indiquant par des indices ses sentiments, son appréciation, ou son avis par rapport à ce qu’il dit, ce qu’il rapporte même dans un texte à la 3ème personne.
On appelle modalisation l’ensemble de ces indices.


Objectivité et subjectivité dans un texte :
Quand le locuteur ou le narrateur exprime ses sentiments, ses doutes, un jugement..., on parle de subjectivité du texte.
On parle d'objectivité du texte lorsque le narrateur ne donne pas de signe de sa présence.
La guerre est un conflit armé opposant au moins deux groupes militaires organisés.
La phrase a la forme d'une définition neutre et précise, sans terme appréciatif. On ne connait pas l'opinion du locuteur sur la guerre, on ne sait pas s'il la condamne ou non.
II) Les marques de subjectivité :
1-Le commentaire peut porter sur la probabilité :
Il évalue alors le degré de vérité, de certitude de l’énoncé : celui-ci peut être probable, obligatoire, certain, possible... L’information donnée est plus ou moins sûre.
         Moyens utilisés :
a-Verbes : devoir, pouvoir, sembler, paraître, affirmer, ignorer, croire...
-Il doit arriver pour dîner. Il peut avoir eu un problème. Cela paraît fouJe crois qu’il viendra.
             -Les maquisards ont pu résister vaillamment  l'ennemi.
b-Temps : futur antérieur (supposition), conditionnel (hypothèse, incertitude)
         Il aura raté son train. Il serait innocent de ce crime.
c-Adverbes : peut-être, sans doute, probablement.
d-Expression mettant à distance l’information donnée : Selon des sources, il est possible que, il est probable que :
Il est possible que  le chef de cette" Katiba" soit démis de sa fonction faute de vigilance. (doute/incertitude)
2-Le commentaire peut être appréciatif (évaluatif) ou affectif :
Il exprime alors le jugement de l’énonciateur, favorable ou défavorable, sur l’information qu’il nous donne.
Les mots mélioratifs sont des mots élogieux, valorisants, qui donnent une idée ou une vision très positive de quelqu'un ou de quelque chose. Ex : Pascal était un génie des mathématiques.
A l'inverse, les mots péjoratifs donnent une idée ou une vision très négative de quelqu'un ou de quelque chose.   Ex : Pascal était une catastrophe des mathématiques.
         Moyens utilisés :
Lexique :
- Noms et adjectifs mélioratifs ou péjoratifs : inadmissible, formidable...
- verbes exprimant l’opinion, le jugement : estimer, détester, ...
Adverbes heureusement, ...
GN : par bonheur, à ma grande surprise.


Typographie spéciale : gras, italique, capitales.
Ponctuation : Les guillemets (le locuteur ne prend pas l’affirmation a son compte) et l'italique (le locuteur insiste sur un élément). Ah vraiment, quel « exploit»!
Figures de style : ironie (tu as eu un zéro en math excellent !)

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