les verbes de parole 4AM
Objectifs :
Identifier les verbes de parole et savoir les employer correctement dans le dialogue pour défendre son point de vue.
Texte
Je lis et j’observe :
Le racisme
Dès que je pouvais, je faisais de petits boulots pour avoir un peu d'argent en plus.
Une fois j'ai travaillé sur un marché de tabac. J'attendais dans une allée l'arrivée du camion qu'on devait décharger quand un petit garçon me toucha la jambe et me dit : « Excusez-moi, je voudrais passer. » Je me poussai un peu. Le père gifla son fils et lui cria : « Ne demande plus jamais pardon à un nègre ! » Il ordonna à son fils de me frapper. Alors celui-ci me donna un coup de pied dans le tibia. Il se remit en marche et se retourna avec un regard triste, comme s'il s'en voulait.
Léon de Leon Walter Tillage Ed. Neuf de l'école des loisirs
J’analyse :
1.Quel est le sujet abordé dans ce dialogue ?
2.Relève les verbes en gras dans le texte.
3.À quoi servent-ils ?
Je retiens :
Les verbes de parole sont utilisés dans les discours direct et indirect. Dans le discours direct les paroles sont rapportées telles qu'elles ont été prononcées. On le constate par la présence des marques du dialogue : tirets (-), deux points (:) et guillemets (« »). Les verbes de parole permettent à l'auteur de donner des informations sures :
Le type de phrase demander, questionner, interroger, s'exclamer, ordonner...
L'intensité de la voix s'écrier, hurler, chuchoter, murmurer...
L'intention du locuteur admettre, acquiescer, approuver, protester, prétendre, affirmer...
L'émotion gémir, crier, implorer, se lamenter...
Le verbe de parole peut être placé à trois endroits différents :
a. Avant les paroles et suivi de deux points.
Exemple : elle s'exclame : « Oh ! je suis contre le racisme ! »
Bau milieu, avec inversion du sujet.
Exemple : « Oh ! s'exclame-t-elle, je suis contre le racisme ! »
câpres, avec inversion du sujet.
Exemple : « Oh ! je suis contre le racisme ! », s'exclame-t-elle. Il est important de ne pas utiliser seulement le verbe « dire » et de varier les verbes de parole.
Éclairage
Le discours indirect ne porte pas les marques du dialogue. Les paroles sont rapportées par une proposition subordonnée dépendante du verbe de parole qui se trouve dans la proposition principale. Exemple : Le père répond que le racisme doit être combattu.
Je m’entraine :
1. Dans chaque phrase proposée, le verbe « dire » renvoie à l'un des verbes suivants : menacer ; reconnaître ; crier ; protester ; admettre. À toi de retrouver son équivalent.
a. « Non, ce n'est pas moi ! » dit l'accusé.
b.a. mère nous dit : « Mais acceptez que les autres ne pensent pas comme vous !
Clé professeur dit : « Il se pourrait que je me sois trompé ».
d. « Déguerpissez immédiatement ou j'appelle la police », dit la jeune femme.
e. « Oui, vous avez raison », dit le policier.
2. Pour chacune des phrases suivantes, je choisis le verbe de parole qui convient.
a. Le ministre (nie / souhaite / annonce) : « La journée mondiale du vivre ensemble sera célébrée le 16 mai de chaque année ».
Blé commissaire de police (ordonne / murmure / avoue) que l'on retrouve immédiatement la personne qui a proféré des paroles racistes.
Clé professeur (promet / conseille / marmonne) à ses élèves de s'accepter malgré leurs différences.
Le jeune homme, plein de remords, (reconnaît / grogne / hurle) devant le tribunal qu'il a eu tort d'insulter un touriste africain.
e. Nadia (murmure / crie / avoue) dans l'oreille de son amie : « Je n'aime pas les personnes racistes ».
3. Je construis des phrases personnelles en utilisant les verbes de parole suivants : déclarer, demander, murmurer, proposer, promettre.
Mon avis en quelques lignes
Après la lecture du texte et Le racisme expliqué à ma fille », chacun de tes camarades donne son avis concernant ce sentiment négatif. Tu prends part à ce dialogue pour convaincre tes amis de l'importance d'accepter et de respecter moles.
Identifier les verbes de parole et savoir les employer correctement dans le dialogue pour défendre son point de vue.
Texte
Je lis et j’observe :
Le racisme
Dès que je pouvais, je faisais de petits boulots pour avoir un peu d'argent en plus.
Une fois j'ai travaillé sur un marché de tabac. J'attendais dans une allée l'arrivée du camion qu'on devait décharger quand un petit garçon me toucha la jambe et me dit : « Excusez-moi, je voudrais passer. » Je me poussai un peu. Le père gifla son fils et lui cria : « Ne demande plus jamais pardon à un nègre ! » Il ordonna à son fils de me frapper. Alors celui-ci me donna un coup de pied dans le tibia. Il se remit en marche et se retourna avec un regard triste, comme s'il s'en voulait.
Léon de Leon Walter Tillage Ed. Neuf de l'école des loisirs
J’analyse :
1.Quel est le sujet abordé dans ce dialogue ?
2.Relève les verbes en gras dans le texte.
3.À quoi servent-ils ?
Je retiens :
Les verbes de parole sont utilisés dans les discours direct et indirect. Dans le discours direct les paroles sont rapportées telles qu'elles ont été prononcées. On le constate par la présence des marques du dialogue : tirets (-), deux points (:) et guillemets (« »). Les verbes de parole permettent à l'auteur de donner des informations sures :
Le type de phrase demander, questionner, interroger, s'exclamer, ordonner...
L'intensité de la voix s'écrier, hurler, chuchoter, murmurer...
L'intention du locuteur admettre, acquiescer, approuver, protester, prétendre, affirmer...
L'émotion gémir, crier, implorer, se lamenter...
Le verbe de parole peut être placé à trois endroits différents :
a. Avant les paroles et suivi de deux points.
Exemple : elle s'exclame : « Oh ! je suis contre le racisme ! »
Bau milieu, avec inversion du sujet.
Exemple : « Oh ! s'exclame-t-elle, je suis contre le racisme ! »
câpres, avec inversion du sujet.
Exemple : « Oh ! je suis contre le racisme ! », s'exclame-t-elle. Il est important de ne pas utiliser seulement le verbe « dire » et de varier les verbes de parole.
Éclairage
Le discours indirect ne porte pas les marques du dialogue. Les paroles sont rapportées par une proposition subordonnée dépendante du verbe de parole qui se trouve dans la proposition principale. Exemple : Le père répond que le racisme doit être combattu.
Je m’entraine :
1. Dans chaque phrase proposée, le verbe « dire » renvoie à l'un des verbes suivants : menacer ; reconnaître ; crier ; protester ; admettre. À toi de retrouver son équivalent.
a. « Non, ce n'est pas moi ! » dit l'accusé.
b.a. mère nous dit : « Mais acceptez que les autres ne pensent pas comme vous !
Clé professeur dit : « Il se pourrait que je me sois trompé ».
d. « Déguerpissez immédiatement ou j'appelle la police », dit la jeune femme.
e. « Oui, vous avez raison », dit le policier.
2. Pour chacune des phrases suivantes, je choisis le verbe de parole qui convient.
a. Le ministre (nie / souhaite / annonce) : « La journée mondiale du vivre ensemble sera célébrée le 16 mai de chaque année ».
Blé commissaire de police (ordonne / murmure / avoue) que l'on retrouve immédiatement la personne qui a proféré des paroles racistes.
Clé professeur (promet / conseille / marmonne) à ses élèves de s'accepter malgré leurs différences.
Le jeune homme, plein de remords, (reconnaît / grogne / hurle) devant le tribunal qu'il a eu tort d'insulter un touriste africain.
e. Nadia (murmure / crie / avoue) dans l'oreille de son amie : « Je n'aime pas les personnes racistes ».
3. Je construis des phrases personnelles en utilisant les verbes de parole suivants : déclarer, demander, murmurer, proposer, promettre.
Mon avis en quelques lignes
Après la lecture du texte et Le racisme expliqué à ma fille », chacun de tes camarades donne son avis concernant ce sentiment négatif. Tu prends part à ce dialogue pour convaincre tes amis de l'importance d'accepter et de respecter moles.
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